30/11/2009
24/11/2009
21/11/2009
Tachisme
Pollock ou tachisme primaire?
Tachisme ou art?
Art? Expressionisme.
Art informel. Informe par nature, informel par essence.
Aucune formalité, ni verbe, ni complément, à peine de la ponctuation, projection d'acrylique.
Pratique ou hobby? Quelle différence?
Intérêt ou recherche? Quelle difference?
C'est le cadre qui donnera l'estampille.
C'est le contexte du visionnage qui cachetera la modeste production en oeuvre
Et c'est toujours la criticature mondaine qui la rendra consommable en tant que telle.
Quand on est mondain de naissance on a beau jeu d'en imposer sur le goût et la culture, de là à se prendre pour un artiste soi-même il n'y a qu'un pas. Un faux-pas
04/11/2009
Sur un blog c'est plus simple, au moins c'est ailleurs que dans un cahier et les enfants pourront enfin en arracher autant de pages qu'ils veulent
En dehors du travail auquel il faut bien se rendre et des corvés domestiques telles que les courses ou autres activités fonctionnelles indispensables, on peut tenter de comprendre la nature humaine en observant ce que les gens font et qui n'est pas absolument indispensable qu'ils fassent. Exemple:
Je vois une femme qui fait du jogging. Baskets au pieds, survet', iPod, etc.Immédiatement je me pose la question 'pourquoi cette femme court-elle?'
Remplit-elle un vide laissé par son incapacité à s'occuper d'une autre manière? Son inter-subjectivité se résume-t-elle à chercher à maintenir la ligne pour ne pas déroger aux dictats glycémiques? Petit-déj glucido-protéique, déjeuner protido-lipidique, et puis courrir... Qu'est-ce qui la motive à ce point? J'exagère un peu, mais son poids restant stable lui suffit-il à contenter sa vie intérieure?
Elle se sent bien, soit; quoiqu'on puisse douter du bien-être d'un courreur en ville qui par son souffle soutenu absorbe bien plus de pollution qu'un marcheur.
Non, je pense qu'elle court pour amener les conversations, ou les regards, ou les deux, sur sa silouhette avantageuse. Elle ne le fait donc pas que pour elle, mais au regard des autres. C'est donc bien d'un discours qu'il s'agit. Toute une signalétique s'est mise en marche. Nous somme bien dans le champs du language. Un language social en quelque sorte. D'où cette assomption qu'elle se construit une intersubjectivité de l'image issue d'un desir d'appartenance grégaire.
On pourrait refaire le même constat chez les fans de foot, les adeptes de haute cuisine, les musiciens... bref, je suis sur qu'un théoricien professionnel l'a fait, mais lequel? (Bourdieu?, Barthes?...)
Cela dit, et c'est très bien pour chacun, tout ce petit monde ne fait que "construire sa personne". Rémanent problème de l'image que celui de l'inter-subjectivité. Vous prendrez donc bien encore un peu de "Je est un autre" à moins que vous ne préféreriez son extension gainsbourgeoise "Je hais ce que tu es". Aussi bien, Lacan aurait pu déchiffrer le parle-être de Rimbault par "Je hais un autre". L'être et sa révolte contre le groupe, la haine du conformisme enfouie en chacun de nous. Tous rebels après tout!
Mais si Arthur et Serge haissent "un autre", peut-on déduire qu'ils s'aiment eux-même en tant qu'être singulier et que l'assouvissement de leur égo les aide à ne plus éprouver le regard de l'autre comme une tiranie? Y-a-t-il une implicite admission narcissique romantique dans le desir d'appartence social? La recherche introspéctive romantique n'admet que deux issues: l'extase ou la mort. Relire ici "Malaise dans la civilisation" de Sigmund. Encore et encore...
Kundera
Je pense qu'il va falloir lire Le Livre du rire et de l’oubli
«La beauté est l'abolition de la chronologie et la révolte contre le temps.»
[ Milan Kundera ] - Extrait de Le Livre du rire et de l’oubli
«Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance lentement vers la mort.»
[ Milan Kundera ] - Extrait de Le Livre du rire et de l’oubli
«Les femmes ne recherchent pas le bel homme. Les femmes recherchent l'homme qui a eu de belles femmes.»
[ Milan Kundera ] - Extrait de Le Livre du rire et de l’oubli
«Celui qui ne se soucie pas du but, ne demande pas où il va !»
[ Milan Kundera ] - Extrait de Le Livre du rire et de l’oubli
«Les enfants sont sans passé et c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire.»
[ Milan Kundera ] - Extrait de Le Livre du rire et de l’oubli
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