22/11/2010

19/11/2010

Le moment fraternité - Régis Debray

A ceux qui sont allés au bout... bravo!
Pour ma part j'en suis sorti avec l'impression tenace d'être absolument inculte...
Aurait-il le style qui toise ou suis-je donc encore loin du compte culturellement pour pénétrer ces arcanes médio-socio-historico-politicologiques ?
A moins que ses tracasseries autour du lien social, du "faire-lieu" et du "faire-corps" s'inscrivent à un carrefour (je positivise) ethnocentré et bien embouteillé des sciences sociales, de la culture et des arts, que l'indou en moi aborde par un "AUM" ("il n'y a
rien, tout n'est qu'une illusion")

16/09/2010

Alfred Adler



Nous ne verrons pas d'originaux,
d'enfants difficiles,
de nerveux,
d'alcooliques,
de pervers sexuels,
de criminels
ou de candidats au suicide
chez lesquels il ne soit possible de démontrer 
avec une pleine certitude 
qu'ils ne reculent devant la solution des problèmes de la vie, 
que parce qu'ils n'ont pas été éduqués correctement 
dans le sens du sentiment social.
Ce point de vue doit être retenu.
C'est la différence fondamentale entre nous 
et d'autres écoles psychologiques.
[in L'Enfant Difficile, 1930]



30/05/2010

ça, moi, surmoi

ça m'rassure, moi...

10/03/2010

M

09/03/2010

26/01/2010

Le communautarisme non-assumé de la France


Le communautarisme assumé des "Dérouilleurs"

L'endroit a des allures de salle de bal, la musique en moins. Le long des murs, des tables proposent cacahuètes, bonbons et boissons sans alcool. Au fil de la soirée, l'espace se remplit de convives dûment badgés, affichant leur prénom, leur fonction et leur entreprise.
On y croise Fatiha, comptable chez Vinci, Djamila de La Poste, Mustapha, ingénieur, Ayoub, étudiant ou Lamine, contrôleur de gestion. On y parle, en français, "d'opportunité de carrière", "du débat sur l'identité nationale" ou "de finance islamique".
Il y a six ans, ce fils d'un chauffeur de bus d'origine tunisienne a tiré les conclusions de ses difficultés à décrocher des stages puis un emploi, malgré son DESS, et créé Les Dérouilleurs.Zoubeir Ben Terdeyet, costume gris et visage poupin, accueille les nouveaux, salue les habitués, présente les uns aux autres. Le jeune consultant en finance islamique est le maître d'oeuvre de la soirée, destinée aux diplômés de culture musulmane.
Pied de nez au cliché du "jeune de banlieue qui rouille en bas des immeubles", l'association s'inspire du "monde des réseaux" découvert par Zoubeir durant ses études d'économie. Il organise un"réseautage" communautaire pour aider les jeunes d'origine modeste, immigrée et musulmane à intégrer le milieu professionnel, démontrant au passage que"l'ascenseur social n'est pas en panne partout".
Depuis, son intuition a rencontré un besoin. Plus de 300 jeunes diplômés de culture musulmane ont assisté à la soirée bisannuelle de l'association. Organisée il y a quelques jours, à Paris, la rencontre n'a pas échappé au débat qui prospère depuis des semaines sur la place de l'islam en France.
"Un ras-le-bol"
Venus pour échanger des contacts, des clients, des offres de stages ou d'emploi, témoigner de leur parcours et profiter au passage d'un entre-soi propice aux rencontres sentimentales, les cadres et étudiants évoquent spontanément un "climat pesant" par rapport à l'islam, "des amalgames inquiétants" et"un ras-le-bol" face aux débats en cours.
"On trouve cela plus pathétique qu'autre chose", témoigne Yamina, courtière en Bourse. "Tout ce qu'on entend montre un tel manque de connaissance sur l'islam, déplore la jeune femme. Nous, nous voulons juste avancer ; on a tellement de choses à construire en France !"
"Je suis frappée par les aberrations que j'entends, y compris, chez mes collègues, censés être plus ouverts et tolérants que la moyenne", ajoute Hanissa, une enseignante. "Quand je leur parle de l'islam, ils me disent toujours : toi, tu es une exception !", se désole-t-elle. "On a beau se sentir d'abord Français, puis musulman ; dans le regard des autres on est musulman et éventuellement Français", ajoute Abdelmajid, étudiant en finances.
Dans ce contexte, tous assument la démarche "communautariste" de l'association et en renvoient la responsabilité "au système élitiste français". "Quand j'ai eu l'idée des Dérouilleurs, j'ai regardé comment faisaient les autres communautés, les juifs, les Arméniens, les gays... Pour être entendu, il faut être économiquement fort. En France, le communautarisme existe ; le problème c'est que l'on s'en prend toujours à la même communauté ! Je n'accepte pas "l'assimilation", si cela suppose que pour vendre un contrat, il faille picoler avec le client !", explique M. Ben Terdeyet, qui assure que Les Dérouilleurs ont aidé 500 personnes à trouver un emploi.
Pour Yasmine, étudiant en commerce, l'association est une alternative "aux portes fermées" : "La France a encore un problème avec ses anciennes colonies et nous, on se retrouve bloqués." "Par nos origines, on souffre d'un double handicap", confirme Hamdi, vendeur sur les marchés financiers, tout en reconnaissant que la discrimination est quelquefois "plus sociale que raciale".
Certains, parfois avec regret, regardent vers l'étranger. Arafat travaille à Londres dans la finance, et "pète un câble" quand il rentre en France. "On parle d'identité nationale, alors qu'il y a des ghettos et des tas de problèmes !"
Avec son large bandana noir qui recouvre ses cheveux, Hayette, étudiante en droit bancaire, espère travailler dans la finance islamique "pour ne pas avoir à s'expatrier". Evoquant la situation des diplômées voilées, elle regrette : "La France gâche son potentiel, c'est quand même elle qui nous paye nos études !"
Minoritaires dans l'association, des jeunes femmes voilées ont rejoint Les Dérouilleurs pour profiter de"l'entraide" entre musulmans. Encore étudiante en chimie, Myriam préfère ne pas penser qu'il lui faudra enlever son voile pour trouver un travail. Elle ne souhaite pas quitter la France "J'espère tomber sur des gens tolérants qui jugeront mes compétences", glisse la jeune fille. Un espoir partagé par Zoubeir qui s'interroge : "Est-ce une solution que les meilleurs partent et laissent le terrain à ceux qui nous portent préjudice ?"
Stéphanie Le Bars

15/01/2010

un début à tout..

1er cours de peinture hier soir...